livre
comme l'air !

Bienvenue dans mon univers!
Le site web de Johanna Gleise,
écrivaine indépendante

L E   M O N D E   S O U S   L E   M O N D E

Mon nouveau roman est sorti le 22 septembre 2024 !

C’est le premier tome d’une saga transgenre, à la fois imaginaire et humaine. Cinq vies liées les unes aux autres le temps d’un automne, dans les Alpes de Haute Provence, face à un monde en plein bouleversement… Un mélange de réel et de mystère, de monstres et d’humanité, d’ouvertures et de frontières, d’aventure et de beauté…

Vous pouvez le commander en m’envoyant un mail à: johanna.gleise@gmail.com ou par téléphone au 06 10 46 68 81. Pour les envois par la poste, prévoir 6€ de participation aux frais de port!

Découvrez sa page dédiée ici

Rencontre littéraire chez l'habitant

C’est la méthode de diffusion et de rencontre que je préfère! Vous invitez du monde chez vous, et je viens avec mes livres pour faire connaissance. L’idée est de mélanger rencontre littéraire et convivialité. De mettre un peu de quotidien dans la littérature, et un peu de poésie dans le quotidien. On choisit ensemble la date et la formule qui nous ira: brunch, goûter, apéritif, repas, soirée, petit-déjeuner, pique-nique, tout est possible! Je préconise au moins une douzaine de convives, mais bien sûr, plus on est de fous plus on vit. La rencontre peut porter sur mon nouveau roman et les mondes qu’il ouvre, mais aussi sur la création littéraire, les méthodes d’écriture et la vie d’écrivain. Je suis en train de monter un modèle de rencontre-discussion-conférence-performance mêlant échanges libres, analyses littéraires ou philosophiques plus approfondies, et lectures avec ambiances musicales ou sonores. Un atelier d’écriture peut aussi se joindre à la rencontre. Mon déplacement chez vous est gratuit, mais si vous habitez loin, je pourrais apprécier d’être hébergée un soir! Un exemplaire du roman vous sera offert pour vous remercier de contribuer à le diffuser.

Si l’idée vous intéresse, et même si vous ne savez pas comment vous y prendre, n’hésitez pas à me contacter au 0610466881 ou par mail: johanna.gleise@gmail.com

Si vous connaissez un lieu près de chez vous susceptible de recevoir ce type de rencontre (bibliothèque, lieu associatif ou culturel, ou chez votre voisin…) je suis preneuse de contacts!

Etant autoéditée et souhaitant développer plus ma diffusion tout en restant en marge des grands réseaux de distribution et du commerce classique des livres, ce genre d’événements est essentiel pour moi. Merci donc infiniment pour ne pas hésiter, si vous avez la tentation d’en proposer un!!!!

 

Je publie mes romans en autoédition depuis près de dix ans. Au fil des années, ma démarche créative et commerciale est devenue de plus en plus artisanale.

Mes romans sont imprimés à Digne les Bains par l’imprimerie Arc en Ciel, sur du papier recyclé. Je les perfore moi-même avant de relier chaque exemplaire à la main (par reliure japonaise) ce qui en fait un objet unique, souple, solide et vivant.

ADAPTATIONS AUDIO:

DEUX ROMANS SONT EN COURS D’ADAPTATION EN LIVRES AUDIO. POUR EN SAVOIR PLUS, RENDEZ-VOUS DANS LA SECTION Audio !

Les Encerclés

Mon premier roman!

Roman adolescent, révolté, qui monte en puissance, rempli de doutes et de questions, de fureur de vivre, d’élan de liberté…

Carpe Noctem

Cueille la nuit !

Roman d’action, mêlant adrénaline et questions sociales/politiques, roman de révolte et d’humanité, combat pour la liberté, montagne, amitiés…

Plus que les étoiles

Le troisième tome de la trilogie est enfin sorti, le 21 décembre 2022!!

Roman psychologique et policier, mêlant enquête et introspection, quête de soi et action, doutes et révolution, basculements, amours…

les étoiles sont derrière les murs

tournée pianovélo 2025

Notre duo à vélo poursuit sa route en mars 2025 des Deux Sèvres à la Bretagne!

Qui suis-je ?

C’est toujours difficile d’écrire quelque chose dans une section « qui suis-je ». Vous me direz, c’est ton site internet, personne ne t’a demandé de terminer cette page par une section « qui suis-je », tu n’as qu’à l’oublier, tout simplement!

Sauf qu’on ne pourra pas toujours échapper si facilement à la question « qui suis-je », surtout quand on est écrivain et qu’on aime se poser des questions, et partager nos questions avec les autres.

Ce que je trouve difficile dans cette question, notamment sur un site internet ou tout autre support de communication, c’est qu’elle porte une deuxième question sous le manteau, silencieuse: « que veux-tu dire de toi? que veux-tu mettre en avant? » Car forcément, il ne s’agit pas là de raconter toute notre vie. Et d’ailleurs, raconter toute notre vie ne répondrait pas à la question « qui suis-je »!!

Premièrement, je me suis rendue compte que j’avais besoin de rafraîchir cette section régulièrement. Au moment où j’écris ces lignes nous sommes en janvier 2025, et le texte que je viens d’effacer pour écrire celui-ci à la place datait de deux ans: il n’était plus vraiment à jour, même s’il ne racontait rien de faux sur moi. La photo elle-même n’est pas la plus récente, elle date de 2015, mais je l’aime bien. Elle a été prise au Japon lors de mon premier voyage là-bas, dans un musée d’art contemporain des environs de Tsuyama. J’avais 22 ans, j’avais les cheveux courts, je portais mes lunettes rouges et cette veste jaune imperméable, « Phoenix », que j’avais achetée à Tokyo au début du voyage. J’étais en couple avec Samuel, on travaillait ensemble comme aides-gardien au refuge de l’Estrop l’été, et le reste du temps, on voyageait au Japon. Et j’écrivais. J’allais bientôt publier mon premier roman, « Les Encerclés », et faire mes premiers pas dans l’autoédition. Je venais de terminer mon master de philosophie à la fac d’Aix en Provence et j’avais pris un virage décisif, de ceux que tu ne peux faire qu’avec les tripes: j’avais décidé de sortir complètement du milieu universitaire pour être saisonnière et écrivaine. Moitié à la montagne et dans la sueur, moitié dans le rêve et l’écriture.

J’ai souvent eu un pied entre deux choses. Les activités physiques de plein air d’un côté et le travail intellectuel de l’autre. Se sentir animal mais analyser beaucoup. Être dans l’action en permanence et aimer la contemplation, la flânerie. Chercher l’aventure et le mouvement mais avoir besoin d’immobilité et de sédentarité. Au restaurant j’ai souvent du mal à choisir ce que je veux manger. Je peux hésiter une heure entre deux pulls à mettre un matin. Et à l’inverse prendre un grand virage dans ma vie d’un seul coup, à peu près sans aucune crainte ni hésitation. Passer de l’amour exclusif et fusionnel au polyamour et inversement! Ca me vient peut-être de mon signe, balance ascendant gémeaux!! J’ai toujours eu du mal à trancher, à avoir un avis franc, à choisir entre deux choses. J’aime la nuance, les incertitudes, la multiplicité, la pluralité, mais aussi les absolus, les évidences qui te viennent du corps, la solidité face à tout ce (et tous ceux) qui essaient de te faire tanguer, bref même dans une simple phrase j’ai du mal à me prononcer sur ce que j’aime vraiment, les choses bien affirmées ou celles qu’on n’arrive pas à saisir. J’aime l’intensité mais aussi les choses qui durent. L’idéal étant de pouvoir combiner les deux, là encore. J’aime le format long, c’est pour ça que j’écris des romans et non des nouvelles. J’aime les relations longues, les flammes qui s’entretiennent, les choses qui tiennent. Et parfois aussi, inévitablement, celles qui lâchent.

Certains ayant lu « Le monde sous le monde », en lisant ça penseront peut-être au personnage de Ren. Oui je suis un peu « Ren », mais je suis aussi un peu chacun de mes personnages, de tous mes personages. Je suis un peu Gina, un peu Iris, un peu Icare, un peu Léopold, un peu Phénix, un peu Pamela, un peu Sélène……. Ce que je trouve essentiel dans l’écriture de la fiction, c’est qu’elle développe notre capacité d’empathie. Quand on lit un livre, mais plus encore quand on l’écrit, on est obligé d’être capable de se mettre un peu à la place de quelqu’un d’autre.

J’aime écrire des histoires, j’aime la vie, j’aime écrire des histoires qui aiment la vie, la vie dans toute sa fureur, son intensité, ses couleurs. « Plutôt la vie », disait André Breton dans son poème. Je serai toujours du côté du « Plutôt la vie ». Même dans ses ombres et ses ténèbres. J’aime écrire des histoires où il y a assez de ténèbres pour nous faire mieux retrouver la lumière. J’aime l’idée que l’on peut tout traverser, et mieux, tout sublimer. Que les épreuves nous renforcent et nous font grandir.

Je suis positive, optimiste, insouciante, joyeuse malgré moi. Ca me vient peut-être de mon prénom, Johanna, dans lequel il y a « joie ». J’aime les rencontres, les imprévus, l’aventure, le changement. J’aime manger, faire du sport, écouter de la musique, m’amuser, être seule, être amoureuse. J’aime le vent, les éléments, la poésie, les discussions de comptoir. J’aime créer, peut-être par-dessus tout. Je crois que l’une des phrases que je dis le plus souvent c’est « j’ai envie de faire ça ».

Je suis infiniment reconnaissante envers mes parents qui m’ont offert une base saine et solide sur laquelle construire ma vie, une enfance avec beaucoup d’amour, d’insouciance, de sécurité. Qui ont su me donner la matière pour développer mon imagination, qui m’ont donné une santé robuste et le goût des relations saines.

Aujourd’hui dix ans me séparent de cette photo, de cet après-midi pluvieux passé dans ce musée des environs de Tsuyama dont je ne me rappelle plus le nom, en compagnie de notre hôte Hirono et de sa mère, une grande peintre qui avait près de 80 ans dont j’ai oublié aussi le nom. Aujourd’hui j’ai les cheveux longs, des lunettes rondes, j’ai toujours cette veste « Phoenix » mais je ne la porte plus, et je rêve de retourner une troisième fois au Japon. Je vis toujours à Seyne mais j’ai changé de maison, j’habite avec Jérôme mon deuxième grand amour, et ma chatte Yuki. Je ne travaille plus dans un refuge de montagne mais sur les marchés, et je continue d’écrire. J’en suis à mon cinquième roman.

 Je mesure tout ce qui a changé, tout ce qui change en dix ans de vie, et à quel point le « qui suis-je » d’aujourd’hui est différent du « qui suis-je » d’avant, mais je mesure aussi tout ce qui est semblable. Le vrai « qui suis-je », c’est peut-être ce qui reste à travers les changements? Beaucoup de choses changent, certaines restent. Lesquelles disent vraiment de nous ce que nous sommes, je ne sais pas.

 En tout cas depuis que je sais écrire, je ne me suis jamais connue autrement que « en train d’écrire un roman ». J’ai toujours un roman sur le feu. Voilà ce que je suis en tout temps de ma vie, c’est certain: quelqu’un en train d’écrire une histoire. Et une vie c’est comme une histoire, ça se construit et se déstructure en même temp qu’on l’écrit. 🙂

Je serais ravie de répondre à vos questions, commentaires, propositions de projets si vous souhaitez m'écrire.
Si vous avez lu mes romans, n'hésitez pas à me faire part de vos ressentis!

Plutôt ce coeur à cran d'arrêt
que cette mare aux murmures
PLUTÔT LA VIE